• Le changement climatique

Ces dernières années, les analyses sur le changement climatique en ont peu à peu précisé les risques, les échéances et les enjeux ; les débats sur le sujet ont quitté la sphère des scientifiques et écologistes fervents pour s'étendre à celle du grand public.



  • Etat des lieux (source NASA)

L'année 2015 a été en France l'année la plus chaude de l'histoire mesurée (depuis la fin du XIXe siècle), avec + 1,5°C à +2°C par rapport à l'ère préindustrielle (moyenne estimée / moyenne des stations de mesure).

A l'échelle planétaire ce sont les années 2016 et 2020 qui ont été les plus chaudes avec +1.2°C (par rapport à 1880-1900), sachant que les vingt années les plus chaudes sont toutes au XXIe siècle sauf une, et c'était 1998...

Les températures moyennes de l'hémisphère nord ont cru de 1.1°C depuis deux siècles, alors que la tendance du dernier millénaire était stable avec un très léger refroidissement.




 

  • L'effet de serre

Le mécanisme en jeu est l'effet de serre, ou propension de certains gaz de l'atmosphère à réfléchir les rayons infrarouges émis par la surface terrestre. Le principal gaz est l'eau, qui permet à notre planète d'avoir une atmosphère de température moyenne de 15°C au lieu de -18°C.

L'augmentation des taux de CO2 et d'autres gaz à effet de serre contribuent à déplacer, voire déstabiliser à partir d'une certaine proportion à ce jour inconnue, cet équilibre thermique vers le haut.

 

 

 

 


 




 

  • Le cycle du carbone

Ci-dessous le bilan des échanges de carbone entre les différents milieux de notre planète. En caractère noir sont indiquées des quantités totales, en rouge les flux annuels estimés en 1990 (unité Giga Tonnes de Carbone).

On constate en première approximation que l'océan récupère 25 % du surcroît de CO2 apporté par l'homme, et les végétaux 30 %. C'est pour cette principale raison qu'il est admis que l'humanité doive diviser rapidement par deux ses émissions de CO2 par rapport à 1990, et par extension de tous les autres gaz à effet de serre, pour stabiliser à moyen terme réchauffement du climat.

La contribution des pays développés se doit d'être plus significative pour permettre aux pays en développement de se développer eux aussi (les pays développés comprenant 20% de la population mondiale émettent sur leur sol 45 % de la quantité totale de gaz à effet de serre).




 

  • Les scenarii du GIEC

Le GIEC, Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, est un ensemble d'experts chargés de faire régulièrement (1990, 1995, 2001, 2007, 2013-2014 et 2021-2022) la synthèse des publications scientifiques sur le climat.

Voici quelques extraits de sa conclusion : « Le réchauffement du système climatique est sans équivoque (...). L'accroissement observé des températures depuis la moitié du XXe siècle est très probablement dû à l'accroissement observé de la concentration des gaz à effet de serre anthropiques ».

Selon les scénarios d'émission, depuis l'utopique inversion immédiate de la croissance des émissions mondiales de GES jusqu'au pire "business as usual", la projection des températures moyennes du XXIe siècle varie très sensiblement :

Par rapport à l'ère pré-industrielle, le réchauffement serait ainsi compris entre 1,5 et 5°C selon le scenario.

Le GIEC indique par ailleurs qu'un réchauffement supérieur à 2°C entraînerait probablement des dérèglements complémentaires non évaluables aujourd'hui. Cette valeur de + 2°C constitue à ses yeux la limite supérieure à ne pas dépasser.



La nécessaire maîtrise des émissions anthropiques de gaz à effet de serre sont en relation directe avec les Bilans Carbone®, qui sont des audits globaux permettant d'en quantifier et hiérarchiser les sources. Ils permettent de faire la part des choses entre des "mesurettes" parfois psychologiquement utiles, mais de peu d'impact relatif en terme de réduction des émissions, et les véritables remises en cause des modes de conception, production et commercialisation des activités humaines.

 

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